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De quelques abus de droit dans les sociétés commerciales

Un travail collectif accès sur les formes d’abus en droit des sociétés touchant l’abus de la majorité, ainsi que l’abus d’égalité en droit des sociétés commerciales, pour évoquer une autre facette de l’abus dans un autre contexte, celui de l’abus en matière fiscale. Il fallait finir par contourner les limites des sanctions apportées par le droit, pour démontrer l’impuissante protection apportée aux minoritaires et proposer des mesures préventives et d’autres curatives adéquates.

الوعد بالبيع

La promesse de vente

Il sagit dun contrat ayant pour fondement les valeurs sociales, son originalité repose sur le fait quil a pu réunir lautonomie et le caractère préparatoire.

La promesse de vente bien quelle prépare la conclusion de la vente, sen dissocie de cette première de par ses conditions de formation et de ses effets.

Cet ouvrage présente au lecteur le régime juridique de la promesse de vente qui fait défaut dans le code des obligations et des contrats actuels.

La bonne foi en matière contractuelle

Pour définir la bonne foi, lauteur sest forcé de réunir les deux notions dignorance et de connaissance. Ignorance du droit ou du fait et connaissance de lobligation, celle de linformation et de la loyauté. La bonne foi est la certitude de la régularité de lacte, de labsence de tout vice.

A travers cet ouvrage lauteur a su cerner la spécificité de la notion de bonne foi dans le contrat en dépit de son double rôle. Lun passif, se démarquant de lobligation contractuelle en soi. Le second actif, selon les situations, il peut être créatif imposé par le fait ou protecteur voulu par le législateur.

La thèse en question fait état de ces différentes situations se traduisant par une simple ignorance du fait ou du droit, ou encore par une obligation de faire ou de ne pas faire.

La confiscation (selon le décret-loi numéro 13-2011)

La confiscation est à la fois légitime, elle rejoint les attentes de tout un peuple et légale reposant sur la convention internationale des Nations Unies contre la corruption (2003).  

Il est question dune étude exhaustive du domaine de la confiscation ainsi que de ses effets, si le premier est vaste le second est restreint.

Sont confisqués, au profit de l’Etat Tunisien tous les biens acquis après le 7 novembre 1987 revenant non seulement aux personnes désignées dans une liste limitative mais aussi toute personne ayant usée de ses relations pour acquérir des biens. Une présomption est née, celle de lexistence dun vice relatif à la provenance du bien.

La confiscation n’affecte pas en principe le droit des créanciers de demander le paiement de leurs créances nées avant le 14 janvier 2011. Or le texte ne procure pas de protection suffisante ni a ces premiers ni aux débiteursconfisquées qui nont pas le droit de sopposer ou dattaquer la confiscation légale. Cest ce qui apparait du décret-loi en apparence. Dailleurs le tribunal administratif a rejeté quelques demandes pour cet argument tiré de la lacune légale. Lauteur a du fonder le droit daccéder à la justice et proposer la démarche à suivre dans ce cas. Le droit daccéder à la justice, en loccurence celui dattaquer une décision est immuable.

La preuve en matière de justice transitionnelle

La preuve, étant lune des premières étapes de la justice transitionnelle, a du faire lobjet dune garantie appropriée. Par une procédure bien spécifique, linstance de la vérité et de dignité avait pour mission datteindre la vérité non plus relative, mais absolue.

Les moyens de preuves diversifiés, traditionnels et modernes, sont mis en oeuvre pour cerner non seulement les atteintes aux droits de lHomme mais aussi toute corruption perpétrée dans le passé. Malgré les attributions élargies dont est dotée linstance de la  vérité et de dignité le processus transitionnel na pas pu aboutir, le justiciable a pu rencontrer des obstacles dordres factuel et légal relevant du manque de sanctions appropriées lors de la recherche de la preuve.

Ce que lauteur avait prédit arriva.